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Les statuts pour intervenir

Si vous n’êtes pas déjà embauché pour vos missions, il vous faut explorer d’autres statuts. Attention, l’animation de temps d’éducation aux médias n’est pas considéré comme du journalisme, et ne peut donc théoriquement pas être rémunéré à la pige. 

Dans tous les cas, il est recommandé de bien séparer les frais liés à vos interventions, et de se les faire rembourser au plus proche de la réalité.

StatutAvantagesInconvénients
BénévolePermet de répondre à des demandes qui vous tiennent à coeur, d’aider une structure sans moyens. Permet aussi de « lancer la machine » et de commencer à apparaître comme acteur de l’EMI. Même bénévole, vous pouvez demander à être défrayé.e.Attention à ne pas se laisser enfermer dans cette case, et à ne pas donner l’impression que les compétences mobilisées n’ont pas un coût, n’ont pas demandé des efforts et un investissement de votre part. Le bénévolat est peu recommandé lorsque le donneur d’ordre a des moyens (éducation nationale par exemple).
Salarié.e en CDDSe faire embaucher par une association pour assurer des missions d’EMI, y compris pour des missions courtes, permet de bénéficier de l’expérience, de l’image et du réseau de la structure qui vous emploie. Très bonne façon de commencer à travailler en équipe.Il faut trouver une structure (idéalement associative) et travailler en confiance avec elle. Chaque contrat à durée déterminé devra être négocié, notamment en ce qui concerne les cotisations sociales et d’éventuelles autres retenues de la structure liées à ses frais propres.
Entrepreneur.e salarié.e (au sein d’une CAE). Système du « portage salarial »Souplesse dans la mise en place des opérations. Grande liberté laissée à l’entrepreneur salarié, qui est en même temps protégé. Dans certains cas, possibilité de devenir associé.e de la CAE. CAE encore peu connues, et difficile à trouver dans le secteur culturel. Il y a un temps de mise en route avant le versement du premier salaire.
Entrepreneur.e de l’ESS via la création d’une associationVous aurez la possibilité d’être salarié.e pour vos missions dans un cadre relativement libre. Attention toutefois : on ne fait pas sortir l’argent d’une association n’importe comment !Procédures relativement légères, mais nécessité d’avoir au moins deux membres du bureau. Attention, il faut un lien de subordination pour être salarié.e et vos contrats de travail devront être signés d’un représentant légal de l’association. Attention aux frais de structure (locaux, frais de communication, abonnements…), qui arrivent vite et alourdissent les devis.
Auto-entrepreneur.eTrès grande simplicité de mise en place, permet d’éditer des factures et d’aller vite. Vous pouvez traiter directement avec les donneurs d’ordre, ou bien travailler par le biais d’une association intermédiaire.Les cotisations sociales de votre côté seront assez élevées. Possible sentiment de solitude, que la relation que vous aurez avec l’Urssaf n’atténuera pas.
Pigiste (théoriquement impossible)Permet de conserver la carte de presse…… mais c’est théoriquement impossible dans le secteur de l’EMI, l’animation d’ateliers d’EMI n’étant pas considéré comme relevant d’une activité journalistique. 
Intermittent.e du spectacle (théoriquement impossible)Statut à défendre !… mais c’est théoriquement impossible dans le secteur de l’EMI, ce statut étant réservé aux artistes et techniciens (ce qui n’empêche pas, par ailleurs, de nombreux journalistes d’être intermittents). 

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